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Pour les entreprises ne désirant pas assurer cette redistribution, il sera toujours possible de souscrire à des licences commerciales bien que leur cadre n’ait pas encore été établi par la Ville. A noter que ces dernières n’impliqueront aucune exclusivité sur les données qui resteront libres d’accès, et par tous.
Ce faisant, Paris prend une voie différente de celle prônée par l’Apie (Agence du patrimoine immatériel de l’Etat, dépendante de Bercy). Celle-ci, pour valoriser ce patrimoine immatériel, n’est pas contre l’idée de tirer une rente de son exploitation lorsque celle-ci à une teneur lucrative.
Selon ses détracteurs, cette approche tue dans l’œuf la chaîne de l’innovation. « Avec des licences restreignant l’usage commercial, Wikipedia ne pourrait pas reprendre les informations de la Ville. Car, via l’un de ses projets, en l’occurrence DBpedia, il rediffuse l’ensemble de ses données sous une licence autorisant une utilisation commerciale à des tiers », explique Benjamin Ooghe-Tabanou, cofondateur de Regards Citoyens, qui, avec l’association Veni Vidi Libri, a finalement collaboré avec la mairie de Paris.
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