Les administrations engagées dans un processus d’ouverture des données publiques doivent faire un choix peu évident : d’un côté, publier un maximum d’informations publiques quel que soit leur format. De l’autre, ne libérer que les données interopérables, autrement dit celles disponibles dans les standards du W3C (XML et RDF, notamment). Cette question a été particulièrement débattue à la conférence Open Data Garage, organisée le 6 juillet à Marseille par la Fing et regroupant toute l’avant-garde de l’open data (villes de Rennes, Montpellier, Nantes ;W3C ; universitaires ; éditeurs ; associations citoyennes).
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Le collectif Regards Citoyens va dans le même sens en insistant sur une mise à disposition des données, quelle que soit leur forme : « Les collectivités locales qui souhaitent se lancer dans le mouvement open data dépensent déjà beaucoup d’énergie à recenser des informations disponibles, à réaliser des exports massifs et à mettre à disposition leur jeux de données. Si en plus nous leur demandons de fournir des données enrichies, aucun projet open data ne se lancera », explique Benjamin Ooghe-Tabanou, cofondateur du collectif.
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