Mise à jour le 2 avril :
La fermeture de NosDéputés.fr était (évidemment) un Poisson d’Avril, visant à prendre le contre-pied de diverses contrevérités qui circulent à propos des effets supposés de NosDéputés.fr. Nous avions pris soin d’associer à cette blague des données publiques (réelles) qui la démentaient : oui, les données montrent sans ambiguïté que cette législature ne produit pas plus d’amendements que les précédentes !
Si vous avez cru à notre blague, n’oubliez pas qu’il arrive à tout le monde de fonder des a priori sur la base de ressentis infondés, citoyens comme élus, journalistes comme collaborateurs ou même observateurs avisés de l’Assemblée. Mais le Parlement français étant une institution très transparente, il est assez facile de vérifier vous-mêmes avec des données factuelles ce qu’il en est. Ne vous contentez pas des « on dit » !
Nous nous excusons si cette blague vous a fait peur. Ne vous inquiétez pas : les passionnés du Parlement que nous sommes comptons bien poursuivre nos actions pour une plus grande transparence, visibilité et mise en valeur des travaux parlementaires !
Un grand merci à tous ceux qui nous ont exprimé leur soutien. N’hésitez pas à nous rejoindre pour participer à nos différents projets ou à soutenir nos activités : https://www.regardscitoyens.org/nous-aider/.Décidant pour la première fois, depuis près de 10 ans d’existence, de se pencher sérieusement sur ses propres données, l’équipe de Regards Citoyens, alertée par de nombreux nouveaux députés, a découvert atterrée que son site NosDéputés.fr a des effets pervers sur la démocratie parlementaire. Les chiffres montrent ainsi, sans ambiguïté que, très loin d’intéresser les citoyens à l’activité de leurs représentants, le site a eu pour seul et unique impact depuis sa création une pollution du travail législatif par une augmentation éhontée du nombre d’amendements déposés.
( Sources : données – code source )
Les membres de l’association ont donc voté à l’unanimité en assemblée générale samedi dernier la fermeture définitive et irrévocable du site NosDéputés.fr, afin d’encourager les députés à cesser de s’investir inutilement en commission ou hémicycle au risque de devenir de véritables députés « hors sol ». Prenant enfin ses responsabilités face à une réalité incontestable, l’association espère que cet acte fort permettra aux députés de se concentrer sur leur activité essentielle : le travail de terrain en circonscription.
Le site NosSénateurs.fr n’ayant pas de tels effets néfastes sur l’activité des sénateurs, le site dédié à l’activité du palais du Luxembourg reste ouvert jusqu’à nouvel ordre.
Bonjour,
Les données sont loin d’être très claires sur votre influence à première vue !
Par ailleurs, plutot que de fermer complètement (!!!), vous auriez pu juste supprimer l’enregistrement ce cette donnée !?!
Bonjour,
j’espère que c’est une blague 1er avril……..
Joli poisson d’avril. Bravo!
Flûte, en voyant les messages au dessus, je me dis que c’est peut-être le 1er avril 🙂
De mauvais poil quant à la fermeture, je venais ici pour avoir une autre piste pour mieux connaitre les textes défendus par mon député.
On ne voit pas du tout sur votre graphoique où est l’augmentation des amendements dûs à votre « action ». Ils seraient même plutôt en baisse. C’est donc une fausse raison.
Par ailleurs, vous vous insurgez depuis le début de la création de votre site sur la non présence des députés en hémicycle, et voici que subitement vous vous plaignez qu’ils soient en hémicycle plutôt que dans leurs circonscription, c’est le monde à l’envers.
Espérons donc que ce soit une blague de premier avril, une blague sur le dos de la démocratie citoyenne et la liberté d’expression. Car ce sont alors les commentaires des internautes qui sont visés, et non pas votre influence sur les députés.
S’ils vous embêtent, dénoncez-les plutôt que de vous laisser faire.
Très beau poisson!
ouf ! On ne vous en veut pas mais je dirais bien quand même : de très mauvais goût, le poisson cette année 2019 …
Merci de nous représenter
Bonjour,
Y aurait-il un moyen de connaître le nombre de lieux de privation de liberté visité par nos députés.
Peut-être pourriez-vous ajouter ce critère au travail parlementaire.