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Contacté ce matin, François-Xavier Villain n’était pas surpris de cette sanction financière : « J’avais eu un coup de fil il y a quelques semaines pour me prévenir. C’est la règle. La loi est appliquée. Elle s’applique à moi comme aux autres. Et de poursuivre : on doit aller pointer le mercredi matin à la commission et moi je ne suis pas là pour pointer. La sanction financière ne change rien. Cet aspect financier est d’ailleurs extrêmement désagréable. Si les gens y vont seulement pour pointer, c’est lamentable ! Chaque député peut assumer son mandat comme il le veut. Il n’y a pas de règle. Moi, je peux bien faire le classement des députés qui assurent le plus de permanence sur son territoire, et on verra. Je n’ai de comptes à rendre qu’à mes électeurs ».

Davantage interloqué, François-Xavier Villain quand nous lui annonçons le montant de l’amende dont il est passible. Plus de 2 000 euros, ce n’est tout de même pas anodin ? « Non effectivement, confie l’élu cambrésien, qui compte d’ailleurs changer ses habitudes dès septembre : au lieu d’aller à Paris le mardi, j’irai le mercredi… pour aller pointer ».

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Sur son site, NosDéputés.fr, le collectif annonce que Bruno Bourg-Broc devrait normalement payer 353 euros de sanctions, faute d’avoir été suffisamment présent en commission au cours du mois de juin. Le règlement est clair : au-delà de deux absences dans le mois, la punition est appliquée. Or Bruno Bourg-Broc ne s’est déplacé que deux fois sur cinq en juin. Contacté hier, le député apporte volontiers ses explications, qui seront (ou ne seront pas) acceptées par les services de l’Assemblée. Le 2 juin, explique-t-il, « je participais à un banquet des anciens de la ville ».

A priori, cette excuse ne tiendra pas la route, les sanctions étant levées uniquement dans le cas d’une réunion, au même moment, dans une assemblée internationale ou européenne, ou pour une commission spéciale. Le député continue : le 17 il se trouvait à Shanghai, pour l’Exposition universelle, en tant que président de la Fédération des maires des villes moyennes. Une autre fois à Bruxelles, pour le Parti populaire européen. Il est également retourné à Bruxelles au cours du mois, au lieu de se rendre à sa commission, pour le Comité des régions d’Europe. « Ah ! Le 23 juin, j’y étais ! », indique le parlementaire.

Pas vache, l’un des fondateurs du collectif, Tangui Morlier, précise que Bruno Bourg-Broc « fait partie des 150 premiers députés qui ont déposé le plus de questions écrites à l’Assemblée, ce qui compense le fait qu’il ne soit pas très bien classé en matière de dépôt d’amendement ». N’empêche, il est l’un des deux seuls parlementaires de la Marne à figurer dans ce piteux palmarès, derrière Jean-Claude Thomas (UMP), député de la 3e circonscription.

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Qu’il s’agisse de Patrick Lebreton, d’Huguette Bello, de Jean-Claude Fruteau ou de René-Paul Victoria, aucun n’est présent dans cette liste qui risque fort de provoquer des remous à l’UMP. En effet, si l’on s’intéresse de prêt à cette étude, déjà menée une première fois en janvier dernier, ils sont 57 députés de la majorité présidentielle, soit un peu plus de 61% des parlementaires composant cette liste, à être épinglés. Du côté du groupe des socialistes, radicaux et citoyens, ce pourcentage atteint 29%.

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