Dépèche AFP — Paris, le 13 jan 2010 à 19h25
Le premières sanctions pour absentéisme des députés en commission, le mercredi matin, vont être appliquées sur la base des absences constatées à partir de décembre, a annoncé mercredi le service de presse de l’Assemblée nationale.
L’Assemblée nationale n’a pas souhaité communiquer sur le nombre de députés absentéistes avant que les sanctions ne leur soient notifiées.
Depuis la rentrée parlementaire d’octobre, une nouvelle sanction, de quelque 300 euros, a été mise en place pour limiter l’absentéisme des députés lors de ces traditionnelles réunions de travail.
Le collectif « Regards citoyens » avait publié en début de semaine sur internet une liste de 42 députés concernés, selon lui, par une sanction. Une liste « partiellement erronée », selon le président de l’Assemblée, Bernard Accoyer, la liste ayant été établie à partir des absences constatées depuis le mois d’octobre.
Or, « les règles n’ayant été établies qu’en octobre, alors que les députés avaient déjà organisé leur agenda des semaines suivantes, les sanctions n’ont pas été appliquées pour les mois d’octobre et de novembre », a précisé M. Accoyer.
A la suite de ces précisions, les responsables du collectif ont publié une liste de 11 noms.
Selon le nouveau règlement de l’Assemblée nationale, les députés absents plus de deux fois par mois en commission, le mercredi matin, se voient infliger une retenue financière égale à 25% de l’indemnité de fonction (soit 25% des 1.400 euros d’indemnité de fonction) sur un total de 7.043,69 euros d’indemnité totale.
Outre cette indemnité, chaque député perçoit une indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) de quelque 6.000 euros et un crédit collaborateur de 9.000 euros.