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	Commentaires sur : Civic Tech ou Civic Business ? Le numérique ne pourra pas aider la démocratie sans en adopter les fondements	</title>
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	<description>Le site du collectif Regards Citoyens</description>
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		<title>
		Par : Francois M		</title>
		<link>https://www.regardscitoyens.org/civic-tech-ou-civic-business-le-numerique-ne-pourra-pas-aider-la-democratie-sans-en-adopter-les-fondements/#comment-83898</link>

		<dc:creator><![CDATA[Francois M]]></dc:creator>
		<pubDate>Tue, 24 Sep 2019 15:20:48 +0000</pubDate>
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					<description><![CDATA[En tant que travailleur du numérique depuis de nombreuses années mais aussi citoyen concerné, je ne peux qu&#039;être d&#039;accord avec votre conclusion &quot;Le numérique ne rénovera pas la démocratie en nourrissant la défiance avec plus d’opacité.&quot;. Excellent article, soit dit en passant !]]></description>
			<content:encoded><![CDATA[<p>En tant que travailleur du numérique depuis de nombreuses années mais aussi citoyen concerné, je ne peux qu&rsquo;être d&rsquo;accord avec votre conclusion « Le numérique ne rénovera pas la démocratie en nourrissant la défiance avec plus d’opacité. ». Excellent article, soit dit en passant !</p>
]]></content:encoded>
		
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		<title>
		Par : CivicTech : la démocratie a-t-elle un modèle économique ? &#124; Colibris - Nancy		</title>
		<link>https://www.regardscitoyens.org/civic-tech-ou-civic-business-le-numerique-ne-pourra-pas-aider-la-democratie-sans-en-adopter-les-fondements/#comment-68108</link>

		<dc:creator><![CDATA[CivicTech : la démocratie a-t-elle un modèle économique ? &#124; Colibris - Nancy]]></dc:creator>
		<pubDate>Fri, 08 Feb 2019 15:36:58 +0000</pubDate>
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					<description><![CDATA[[&#8230;] Sur son site, l’association Regards Citoyens, s’en prend au Civic Business, ces sociétés qui promeuvent des outils démocratiques sans s’appliquer à elle-mêmes les principes démocratiques qu’elles revendiquent. [&#8230;]]]></description>
			<content:encoded><![CDATA[<p>[&#8230;] Sur son site, l’association Regards Citoyens, s’en prend au Civic Business, ces sociétés qui promeuvent des outils démocratiques sans s’appliquer à elle-mêmes les principes démocratiques qu’elles revendiquent. [&#8230;]</p>
]]></content:encoded>
		
			</item>
		<item>
		<title>
		Par : Khrys&#8217;presso du lundi 21 janvier 2019 &#8211; Framablog		</title>
		<link>https://www.regardscitoyens.org/civic-tech-ou-civic-business-le-numerique-ne-pourra-pas-aider-la-democratie-sans-en-adopter-les-fondements/#comment-66793</link>

		<dc:creator><![CDATA[Khrys&#8217;presso du lundi 21 janvier 2019 &#8211; Framablog]]></dc:creator>
		<pubDate>Mon, 21 Jan 2019 06:44:59 +0000</pubDate>
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					<description><![CDATA[[&#8230;] Civic Tech ou Civic Business&#160;? Le numérique ne pourra pas aider la démocratie sans en adopter&#8230; (regardscitoyens.org) [&#8230;]]]></description>
			<content:encoded><![CDATA[<p>[&#8230;] Civic Tech ou Civic Business&#160;? Le numérique ne pourra pas aider la démocratie sans en adopter&#8230; (regardscitoyens.org) [&#8230;]</p>
]]></content:encoded>
		
			</item>
		<item>
		<title>
		Par : Pourquoi et comment nous choisissons de construire un modèle économique fondé sur des biens communs numériques &#8211; Open By Design		</title>
		<link>https://www.regardscitoyens.org/civic-tech-ou-civic-business-le-numerique-ne-pourra-pas-aider-la-democratie-sans-en-adopter-les-fondements/#comment-54826</link>

		<dc:creator><![CDATA[Pourquoi et comment nous choisissons de construire un modèle économique fondé sur des biens communs numériques &#8211; Open By Design]]></dc:creator>
		<pubDate>Tue, 24 Apr 2018 14:55:11 +0000</pubDate>
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					<description><![CDATA[[&#8230;] Indiquons tout d’abord que la recherche d’un modèle de rentabilité n’est pas obligatoire : pour les projets de nature associative, reposant essentiellement sur des contributions bénévoles et militantes, l’appel aux dons philanthropiques et/ou aux subventions publiques peut suffire. Citons l’exemple de l’association Regards citoyens, qui alerte d’ailleurs régulièrement sur les dérives potentielles d’un civic-business. [&#8230;]]]></description>
			<content:encoded><![CDATA[<p>[&#8230;] Indiquons tout d’abord que la recherche d’un modèle de rentabilité n’est pas obligatoire : pour les projets de nature associative, reposant essentiellement sur des contributions bénévoles et militantes, l’appel aux dons philanthropiques et/ou aux subventions publiques peut suffire. Citons l’exemple de l’association Regards citoyens, qui alerte d’ailleurs régulièrement sur les dérives potentielles d’un civic-business. [&#8230;]</p>
]]></content:encoded>
		
			</item>
		<item>
		<title>
		Par : MH Hurt		</title>
		<link>https://www.regardscitoyens.org/civic-tech-ou-civic-business-le-numerique-ne-pourra-pas-aider-la-democratie-sans-en-adopter-les-fondements/#comment-50696</link>

		<dc:creator><![CDATA[MH Hurt]]></dc:creator>
		<pubDate>Wed, 26 Apr 2017 16:58:13 +0000</pubDate>
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					<description><![CDATA[@Pierre Cros : 

1. « Noyer le poisson » me fait un peu tiquer. Certes, j’essaie de prendre en compte un ensemble de paramètres assez large. Mais j’affirme surtout que l’État, comme les entreprises, doivent continuer à payer pour acquérir les services nécessaires à leurs missions (stratégie, fonctionnement...), et que s’il y a des gains possibles dans la prise en charge d’une partie de ces services par la société civile (ou le secteur privé à la place de l’Etat, diront les économistes libéraux), il faut aussi en mesurer les conditions et les effets, plutôt que laisser s’étendre de nouveaux modèles par simple militantisme au fil de l’eau, car des modes d’organisation similaires, autour du logiciel libre, ont montré beaucoup de vertus dans de multiples contextes. 
Là, aussi par effet de seuil, on touche à autre chose, avec des conséquences majeures, notamment économiques et sociales*, même si « l’objectif aussi élevé que celui de la redynamisation de notre démocratie » me fait un peu sourire, tant les initiatives fleurissent au contraire, même s’il est difficile de mesurer la participation citoyenne. L’emphase de cet objectif tend à annuler la validité de la conséquence et je n’en vois même pas très bien la relation. 
J’ai justement lu récemment une question très perspicace et savoureuse d’un consultant interrogeant un représentant de l’État à propos de l’ouverture des logiciels d’anonymisation. Mais quels que soient la réponse et le poisson, il s’agirait encore d’ouvrir des logiciels payés par l’État, ce qui est la question en débat ici. 

2. Par ailleurs, je participais encore très récemment à une réunion où était évoquée la traçabilité des logiciels d’apprentissage automatique, en soulevant la question de la pertinence d’une auditabilité complète pour restituer l’équité et la justice des décisions, en plus de la difficulté bien connue à reconstituer les méandres de la décision d’un réseau de neurones multi-couches, l’auto-auditabilité par ce dernier constituant peut-être une sorte de stade supérieur de l’intelligence machinale, en s’approchant un peu de ce qu’est la conscience humaine (d’ailleurs toujours au bord du précipice ou de l’heureuse vallée de l’inconscient :)). 
Je vois donc d’autant moins en quoi mes « belles conditions explosent » si le code n’est pas auditable par tous. 

* Ephémère « big society » au Royaume-uni en 2010.]]></description>
			<content:encoded><![CDATA[<p>@Pierre Cros : </p>
<p>1. « Noyer le poisson » me fait un peu tiquer. Certes, j’essaie de prendre en compte un ensemble de paramètres assez large. Mais j’affirme surtout que l’État, comme les entreprises, doivent continuer à payer pour acquérir les services nécessaires à leurs missions (stratégie, fonctionnement&#8230;), et que s’il y a des gains possibles dans la prise en charge d’une partie de ces services par la société civile (ou le secteur privé à la place de l’Etat, diront les économistes libéraux), il faut aussi en mesurer les conditions et les effets, plutôt que laisser s’étendre de nouveaux modèles par simple militantisme au fil de l’eau, car des modes d’organisation similaires, autour du logiciel libre, ont montré beaucoup de vertus dans de multiples contextes.<br />
Là, aussi par effet de seuil, on touche à autre chose, avec des conséquences majeures, notamment économiques et sociales*, même si « l’objectif aussi élevé que celui de la redynamisation de notre démocratie » me fait un peu sourire, tant les initiatives fleurissent au contraire, même s’il est difficile de mesurer la participation citoyenne. L’emphase de cet objectif tend à annuler la validité de la conséquence et je n’en vois même pas très bien la relation.<br />
J’ai justement lu récemment une question très perspicace et savoureuse d’un consultant interrogeant un représentant de l’État à propos de l’ouverture des logiciels d’anonymisation. Mais quels que soient la réponse et le poisson, il s’agirait encore d’ouvrir des logiciels payés par l’État, ce qui est la question en débat ici. </p>
<p>2. Par ailleurs, je participais encore très récemment à une réunion où était évoquée la traçabilité des logiciels d’apprentissage automatique, en soulevant la question de la pertinence d’une auditabilité complète pour restituer l’équité et la justice des décisions, en plus de la difficulté bien connue à reconstituer les méandres de la décision d’un réseau de neurones multi-couches, l’auto-auditabilité par ce dernier constituant peut-être une sorte de stade supérieur de l’intelligence machinale, en s’approchant un peu de ce qu’est la conscience humaine (d’ailleurs toujours au bord du précipice ou de l’heureuse vallée de l’inconscient :)).<br />
Je vois donc d’autant moins en quoi mes « belles conditions explosent » si le code n’est pas auditable par tous. </p>
<p>* Ephémère « big society » au Royaume-uni en 2010.</p>
]]></content:encoded>
		
			</item>
		<item>
		<title>
		Par : Consultation du Sénat : l&#039;April rappelle que l&#039;informatique ne pourra contribuer à la démocratie sans en adopter les fondements &#8211; Open Romandie		</title>
		<link>https://www.regardscitoyens.org/civic-tech-ou-civic-business-le-numerique-ne-pourra-pas-aider-la-democratie-sans-en-adopter-les-fondements/#comment-50628</link>

		<dc:creator><![CDATA[Consultation du Sénat : l&#039;April rappelle que l&#039;informatique ne pourra contribuer à la démocratie sans en adopter les fondements &#8211; Open Romandie]]></dc:creator>
		<pubDate>Thu, 06 Apr 2017 14:03:50 +0000</pubDate>
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					<description><![CDATA[[&#8230;] Un des premiers éléments de réponse doit concerner les outils eux-mêmes, dans leur forme et dans la manière dont ils sont pensés et conçus. Considérant que « Le code est loi », le numérique ne pourra aider la démocratie sans en adopter les fondements. [&#8230;]]]></description>
			<content:encoded><![CDATA[<p>[&#8230;] Un des premiers éléments de réponse doit concerner les outils eux-mêmes, dans leur forme et dans la manière dont ils sont pensés et conçus. Considérant que « Le code est loi », le numérique ne pourra aider la démocratie sans en adopter les fondements. [&#8230;]</p>
]]></content:encoded>
		
			</item>
		<item>
		<title>
		Par : Un an après, Nuit Debout a-t-elle servi à quelque chose ? - Gazette Debout		</title>
		<link>https://www.regardscitoyens.org/civic-tech-ou-civic-business-le-numerique-ne-pourra-pas-aider-la-democratie-sans-en-adopter-les-fondements/#comment-50590</link>

		<dc:creator><![CDATA[Un an après, Nuit Debout a-t-elle servi à quelque chose ? - Gazette Debout]]></dc:creator>
		<pubDate>Fri, 31 Mar 2017 07:48:23 +0000</pubDate>
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					<description><![CDATA[[&#8230;] Numérique  &#8211; Projets indy tech : Acteurs de la Civic Tech Indépendante contre le Civic Business  &#8211; Soutenir le logiciel libre, apporter des solutions numériques aux citoyens et activistes [&#8230;]]]></description>
			<content:encoded><![CDATA[<p>[&#8230;] Numérique  &#8211; Projets indy tech : Acteurs de la Civic Tech Indépendante contre le Civic Business  &#8211; Soutenir le logiciel libre, apporter des solutions numériques aux citoyens et activistes [&#8230;]</p>
]]></content:encoded>
		
			</item>
		<item>
		<title>
		Par : Pierre Cros		</title>
		<link>https://www.regardscitoyens.org/civic-tech-ou-civic-business-le-numerique-ne-pourra-pas-aider-la-democratie-sans-en-adopter-les-fondements/#comment-49468</link>

		<dc:creator><![CDATA[Pierre Cros]]></dc:creator>
		<pubDate>Wed, 18 Jan 2017 13:49:08 +0000</pubDate>
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					<description><![CDATA[Pas la peine de chercher à noyer le poisson Hurt, le code doit être libre sinon la solution est inutilisable dans le cadre d&#039;un objectif aussi élevé que celui de la redynamisation de notre démocratie.

Le caractère &quot;auditable par tous&quot; du code est un must, toutes vos belles conditions explosent si ce n&#039;est pas le cas.

Et Cap Collectif peut faire semblant de ne pas le comprendre, cela ne changera rien.]]></description>
			<content:encoded><![CDATA[<p>Pas la peine de chercher à noyer le poisson Hurt, le code doit être libre sinon la solution est inutilisable dans le cadre d&rsquo;un objectif aussi élevé que celui de la redynamisation de notre démocratie.</p>
<p>Le caractère « auditable par tous » du code est un must, toutes vos belles conditions explosent si ce n&rsquo;est pas le cas.</p>
<p>Et Cap Collectif peut faire semblant de ne pas le comprendre, cela ne changera rien.</p>
]]></content:encoded>
		
			</item>
		<item>
		<title>
		Par : MH HURT		</title>
		<link>https://www.regardscitoyens.org/civic-tech-ou-civic-business-le-numerique-ne-pourra-pas-aider-la-democratie-sans-en-adopter-les-fondements/#comment-49405</link>

		<dc:creator><![CDATA[MH HURT]]></dc:creator>
		<pubDate>Thu, 29 Dec 2016 15:51:28 +0000</pubDate>
		<guid isPermaLink="false">http://www.regardscitoyens.org/?p=6403#comment-49405</guid>

					<description><![CDATA[Je prends pour hypothèse que nous sommes prioritairement attachés à la participation démocratique avant de l&#039;être à des modalités, quitte à en irriter plus d&#039;un. Je publie ce message car je n&#039;ai pas moi-même entendu, ni lu dans le débat en cours que je suis à travers les médias, un point tout à fait essentiel. 
Certes, la participation citoyenne à travers les outils numériques ne peut se concevoir sans mise à disposition d&#039;outils conformément aux principes de l&#039;ouverture des logiciels et des données publiques. Toutefois, les possibilités accrues ou nouvelles de participation citoyenne s&#039;inscrivent aussi dans le cadre de processus mis en œuvre par les organismes publics et qui relèvent de leurs missions (évolutives). Ces missions et processus font traditionnellement appel à des outils et techniques, qui sont en partie commandés auprès de prestataires et fournisseurs externes. La vague de sensibilisation des dirigeants politiques et économiques aux opportunités et risques des produits des technologies numériques, parallèlement à l&#039;afflux d&#039;offre de ces produits et services, ont conduit à une multiplication d&#039;initiatives et de formes de collaboration entre les acteurs impliqués. En fait, ce qu&#039;on a appelé la « révolution digitale » est peut-être surtout une mutation des modes de production et d&#039;échange des produits et services numériques, par exemple en faisant appel à des services déjà réalisés et finalisés par des entreprises innovantes plutôt qu&#039;à des développements spécifiques ou même au paramétrage de logiciels pour réaliser ces produits et services. Dans ce contexte où on décrit souvent la concurrence dont sont victimes des entreprises bien installées, elles ont néanmoins pu éviter des procédures coûteuses, au moins jusqu&#039;à d&#039;éventuelles prises de participation. 
L&#039;Etat est dans la même situation, mais bénéficie de surcroît d&#039;une demande de la société de transformation des relations avec l&#039;Etat. Le risque est donc que la participation citoyenne – et je fais moi-même partie à l&#039;occasion « de ces citoyens qui se mobilisent...pour infléchir une décision publique » - se substitue à ou empiète sur ce qui devrait relever de la commande publique dans le cadre de processus que l&#039;Etat est amené à mettre en œuvre, avec toutefois d&#039;éventuels bénéfices démocratiques et la vertu de contribuer à l&#039;effort de réduction des dépenses publiques:). 
Plutôt que d&#039;opposer la transposition de principes définis pour un univers en expansion, celui du « monde libre », à travers celle de la participation citoyenne, à ceux d&#039;une économie traditionnelle – avec laquelle il existe d&#039;ailleurs beaucoup de compromis, comme en témoignent la réussite économique de certains éditeurs de logiciels libres, ce qui est rappelé dans l&#039;article de RC – il s&#039;agirait plutôt de réfléchir à l&#039;articulation et aux compromis qui pourraient être trouvés entre l&#039;enrichissement et l&#039;outillage de la participation citoyenne et la déontologie de la commande publique, sans pour autant empêcher de multiples initiatives et formes de collaboration, indispensables à la mise en relation, à la redistribution des chances et autres gains partagés. 
On m&#039;opposera que là n&#039;est pas la question posée qui porte essentiellement sur la transparence des outils. Alors effectivement, il doit y avoir des exigences particulières dans les cahiers des charges vis à vis des fournisseurs externes, mais seulement pour les produits et services ad hoc et pas forcément sous forme de code public, si le fournisseur cherche à assurer sa pérennité sur un marché balbutiant, au cas où il n&#039;y en aurait pas d&#039;autre pérenne. Cela implique une documentation très détaillée sur le fonctionnement du service (mode de classement des réponses...), prise en compte des suggestions d&#039;amélioration par les utilisateurs, vérification par comités de déontologie de l&#039;achat public etc...Cela n&#039;empêche pas non plus l&#039;acheteur public de recourir au logiciel libre autant qu&#039;il est possible, comme il y est d&#039;ailleurs incité par sa réglementation. Plus encore, l&#039;acheteur public peut aussi payer plus cher pour rendre libre du code qui ne le serait pas à l&#039;origine.]]></description>
			<content:encoded><![CDATA[<p>Je prends pour hypothèse que nous sommes prioritairement attachés à la participation démocratique avant de l&rsquo;être à des modalités, quitte à en irriter plus d&rsquo;un. Je publie ce message car je n&rsquo;ai pas moi-même entendu, ni lu dans le débat en cours que je suis à travers les médias, un point tout à fait essentiel.<br />
Certes, la participation citoyenne à travers les outils numériques ne peut se concevoir sans mise à disposition d&rsquo;outils conformément aux principes de l&rsquo;ouverture des logiciels et des données publiques. Toutefois, les possibilités accrues ou nouvelles de participation citoyenne s&rsquo;inscrivent aussi dans le cadre de processus mis en œuvre par les organismes publics et qui relèvent de leurs missions (évolutives). Ces missions et processus font traditionnellement appel à des outils et techniques, qui sont en partie commandés auprès de prestataires et fournisseurs externes. La vague de sensibilisation des dirigeants politiques et économiques aux opportunités et risques des produits des technologies numériques, parallèlement à l&rsquo;afflux d&rsquo;offre de ces produits et services, ont conduit à une multiplication d&rsquo;initiatives et de formes de collaboration entre les acteurs impliqués. En fait, ce qu&rsquo;on a appelé la « révolution digitale » est peut-être surtout une mutation des modes de production et d&rsquo;échange des produits et services numériques, par exemple en faisant appel à des services déjà réalisés et finalisés par des entreprises innovantes plutôt qu&rsquo;à des développements spécifiques ou même au paramétrage de logiciels pour réaliser ces produits et services. Dans ce contexte où on décrit souvent la concurrence dont sont victimes des entreprises bien installées, elles ont néanmoins pu éviter des procédures coûteuses, au moins jusqu&rsquo;à d&rsquo;éventuelles prises de participation.<br />
L&rsquo;Etat est dans la même situation, mais bénéficie de surcroît d&rsquo;une demande de la société de transformation des relations avec l&rsquo;Etat. Le risque est donc que la participation citoyenne – et je fais moi-même partie à l&rsquo;occasion « de ces citoyens qui se mobilisent&#8230;pour infléchir une décision publique » &#8211; se substitue à ou empiète sur ce qui devrait relever de la commande publique dans le cadre de processus que l&rsquo;Etat est amené à mettre en œuvre, avec toutefois d&rsquo;éventuels bénéfices démocratiques et la vertu de contribuer à l&rsquo;effort de réduction des dépenses publiques:).<br />
Plutôt que d&rsquo;opposer la transposition de principes définis pour un univers en expansion, celui du « monde libre », à travers celle de la participation citoyenne, à ceux d&rsquo;une économie traditionnelle – avec laquelle il existe d&rsquo;ailleurs beaucoup de compromis, comme en témoignent la réussite économique de certains éditeurs de logiciels libres, ce qui est rappelé dans l&rsquo;article de RC – il s&rsquo;agirait plutôt de réfléchir à l&rsquo;articulation et aux compromis qui pourraient être trouvés entre l&rsquo;enrichissement et l&rsquo;outillage de la participation citoyenne et la déontologie de la commande publique, sans pour autant empêcher de multiples initiatives et formes de collaboration, indispensables à la mise en relation, à la redistribution des chances et autres gains partagés.<br />
On m&rsquo;opposera que là n&rsquo;est pas la question posée qui porte essentiellement sur la transparence des outils. Alors effectivement, il doit y avoir des exigences particulières dans les cahiers des charges vis à vis des fournisseurs externes, mais seulement pour les produits et services ad hoc et pas forcément sous forme de code public, si le fournisseur cherche à assurer sa pérennité sur un marché balbutiant, au cas où il n&rsquo;y en aurait pas d&rsquo;autre pérenne. Cela implique une documentation très détaillée sur le fonctionnement du service (mode de classement des réponses&#8230;), prise en compte des suggestions d&rsquo;amélioration par les utilisateurs, vérification par comités de déontologie de l&rsquo;achat public etc&#8230;Cela n&#8217;empêche pas non plus l&rsquo;acheteur public de recourir au logiciel libre autant qu&rsquo;il est possible, comme il y est d&rsquo;ailleurs incité par sa réglementation. Plus encore, l&rsquo;acheteur public peut aussi payer plus cher pour rendre libre du code qui ne le serait pas à l&rsquo;origine.</p>
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