vendredi 16 octobre 2015

Communiqué de Regards Citoyens, le 16 octobre 2015 En dépit de la coincidence malheureuse avec le projet de loi Valter sur les données publiques, Regards Citoyens participe comme de nombreux citoyens et organisations à la consultation du Gouvernement autour de l'avant-projet de loi sur le numérique. OpenData, OpenAccess, OpenGov, Transparence... Autant de sujets que nous essayons de défendre dans nos propositions, et que nous vous invitons à soutenir ici : https://www.republique-numerique.fr/profile/user/regardscitoyens Ce texte offre par ailleurs l'opportunité législative de traiter plus largement de la question des biens communs à l'heure du numérique. Regards Citoyens se joint donc à l'appel groupé d'un ensemble d'organisations ayant fait des propositions en ce sens : Nous, associations signataires, considérons que le Numérique est un vivier de (Biens) Communs. Les (Biens) Communs sont des ressources produites et partagées par des ...

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jeudi 1 octobre 2015

Éclipsée par la communication du gouvernement sur sa consultation numérique, l'information est passée totalement inaperçue de beaucoup : le Parlement se penche en ce moment même sur la transposition de la directive européenne relative aux données publiques. Ce texte, discuté mardi 6 octobre en hémicycle à l'Assemblée, est l'occasion parfaite pour faire avancer concrètement l'Open Data : comme l'a rappelé le Conseil d'État dans son avis au Gouvernement, « la directive [...] établit des règles [...] fixées comme des plafonds ou des objectifs minimas ». En clair, tout ce qui est favorable à une politique de libre réutilisation des données publiques entre dans le cadre de la transposition de cette directive. Mais à l'inverse d'autres États européens, la France ne semble plus vouloir de politique ambitieuse en matière d'Open Data. Comme nous l'avions dénoncé cet été, le projet de loi présenté par Clotilde Valter n'était pas seulement une ...

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lundi 3 août 2015

Depuis 2011, les gouvernements successifs l'annonçaient à tout bout de champ : la transposition de la directive PSI sera l'occasion pour la France de mettre en place une grande loi Open Data. Le 18 juillet, la France a dépassé le délai et se retrouve exposée à des amendes. Le gouvernement a donc proposé vendredi en conseil des ministres un projet de loi de transposition porté par la nouvelle ministre Clotilde Valter. Cette transposition s'avère malheureusement a minima et dénuée des mesures innovantes qu'annonçait l'avant-projet fuité de la future grande loi numérique d'Axelle Lemaire. Le gouvernement l'avait promis : en France, l'Open Data sera la règle par défaut. Nous n'aurons plus à combattre des redevances archaïques ni la capture du bien public par des accords d'exclusivité. Les données publiques seront publiées systématiquement sur les sites des institutions sous des formats ouverts et seront réutilisables librement et gratuitement. Le ...

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lundi 20 juillet 2015

Ne boudons pas notre plaisir : le « plan d'action national pour une action publique transparente et collaborative », présenté par le président le 16 juillet, contient parmi ses plus de 200 mesures individuelles, plusieurs engagements très positifs, même si beaucoup d'entre eux étaient déjà actés ou dans les tuyaux législatifs. On trouve ainsi notamment une plus grande transparence des collectivités territoriales (publication systématique des délibérations des comptes-rendus des conseils municipaux, meilleure publication de leurs comptes...), des plans d'ouverture de données (permis de construire, marchés publics ou aide publique au développement), la formation des agents publics aux bonnes pratiques Open Data, le lancement d'un « FixMyStreet » national, une plus grande transparence financière des entreprises, ou encore l'implication des citoyens dans la mise en œuvre de ce plan via des outils collaboratifs libres. La publication ...

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jeudi 7 mai 2015

Il y a quelques mois, le président Gérard Larcher annonçait à grands renforts de communication une réforme du règlement du Sénat. Elle était censée apporter la transparence sur l'activité des sénateurs et réformer, au moins partiellement, le mode de scrutin sénatorial. Les votes au Sénat rentrent en effet quotidiennement en contradiction avec la Constitution. La mise en œuvre de ces annonces commençait ce mercredi 6 mai en Commission des lois avec la discussion de la proposition déposée par Gérard Larcher le 31 mars. Plutôt que de confirmer la volonté de modernisation du président, la commission a engagé de nets reculs. Le rapporteur Jean-Jacques Hyest a réussi à mettre en danger l'une des principales promesses du président Larcher : la publicité de la présence et de l'activité des sénateurs. Le rapporteur a ainsi fait adopter un amendement qui supprime la publication du tableau d'activité de chaque sénateur, document qui allait pour la ...

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mardi 17 mars 2015

Suite au scandale du médiator, les parlementaires et le ministre Bertrand étaient décidés : il fallait la « transparence totale » sur les liens d'intérêts entre laboratoires pharmaceutiques et médecins. Repas, congrès, cadeaux, contrats... tout serait rendu public afin de limiter ces relations troubles qui avaient tant coûté à des centaines de patients ainsi qu'à la collectivité. Quatre ans plus tard, le lobbying de l'industrie pharmaceutique pour limiter l'impact de cette réforme a été très efficace : suite à une circulaire signée par Marisol Touraine, les contrats, liens les plus lucratifs pour les praticiens de santé, sont rendus publics mais sans mention des montants... Quant à la publication, tout est fait pour la contraindre : alors qu'elle a opté pour une large diffusion des noms des médecins lorsque cela arrange l'industrie (qualifiant cette publicité de « corollaire de l'obligation de transparence »), la CNIL a ...

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jeudi 12 mars 2015

Suite aux conclusions prises, sans concertation avec la société civile, par deux groupes de travail, le président du Sénat, Gérard Larcher, a annoncé l'adoption par le Bureau d'un train de réformes visant à moderniser la chambre haute du parlement. Si globalement le Sénat va s'aligner sur les récents changements de l'Assemblée nationale en matière de frais de mandat, de transparence financière des groupes politiques ou de la réserve parlementaire, les évolutions proposées pour limiter l'emploi des délégations de vote ou pour encourager la présence via des sanctions financières restent encore trop timorées. Pour assurer une meilleure implication des sénateurs dans le travail parlementaire, le Bureau a choisi le même outil que l'Assemblée : des sanctions financières. Beaucoup plus dissuasive économiquement parlant qu'au Palais Bourbon puisque les sénateurs trop souvent absents pourront perdre jusqu'à 4 400 € par mois (contre 300 à ...

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vendredi 30 janvier 2015

Les journalistes s'émeuvent, à juste titre, de la création via la loi Macron du « secret des affaires », source de dérives potentielles graves pour la liberté de la presse ainsi que pour les lanceurs d'alerte. Mais la portée des dispositions votées jusqu'ici par les députés est beaucoup plus large. Le texte met notamment en danger des pans entiers de la transparence des institutions, du simple fait de leurs relations avec des sociétés commerciales : marchés publics, lobbying, corruption, etc. Le monde associatif et ses adhérents, ainsi que l'OpenData français, risquent également d'en faire les frais, tant la portée et le champ d'application du texte sont larges. Le texte de l'amendement du rapporteur Ferrand adopté en commission, élargit ainsi grandement la notion de secret en matière "d'affaires" par rapport au simple secret "industriel et commercial" qui existait jusqu'alors dans de nombreux textes législatifs, comme la loi Cada, le code de ...

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jeudi 27 novembre 2014

Les députés ont-ils peur d'assumer leurs votes ? C'est la question qu'on peut se poser à l'issue d'une soirée de débats sur la réforme du règlement. Alors que la commission des lois avait voté la semaine passée en faveur d'une réelle transparence des votes en rendant notamment les délégations publiques au Journal Officiel, les députés ont finalement supprimé cette disposition mercredi soir : il restera donc impossible de savoir quels parlementaires étaient présents ou non lors des scrutins publics, informations pourtant disponibles dans de nombreuses collectivités territoriales françaises et parlements européens. Les députés du Parti Radical de Gauche, largement habitués à batailler contre la transparence démocratique, sont à l'origine de cette suppression, portée par Olivier Falorni qui fut subrepticement rejoint en séance par plusieurs radicaux pour les quelques minutes du vote. Seuls les présidents du groupe écologiste, François de ...

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mercredi 19 novembre 2014

Les réformes les plus ambitieuses sur la modernisation de la vie publique sont parfois des plus discrètes : depuis deux semaines, les annonces issues de l'Assemblée nationale comme du Sénat s'enchaînent. Mercredi dernier, le président Bartolone annonçait que le Palais Bourbon se mettrait à l'Open Data en libérant progressivement huit jeux de données [1] essentiels sur l'activité des députés. Hier soir, le président Larcher déclarait, lors d'un reportage de France 2 sur le « vote de groupe », que le Sénat devrait abandonner d'ici le mois de mars cette pratique anticonstitutionnelle. Enfin, en commission des lois ce matin, sur initiative du groupe écologiste, les députés ont profité de la réforme du règlement pour assurer la publicité de leur participation par délégation aux scrutins publics, ainsi que pour entériner le principe de transparence sur le rôle joué par les lobbyistes au sein de l'Assemblée. Alors qu'il offre une très ...

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