mercredi 9 juin 2010

Né de projets « grassroots » structurés autour d'organisations citoyennes comme la Sunlight Foundation, MySociety ou l'Open Knowledge Foundation, l'OpenData investit pas à pas le champ institutionnel : San Francisco, Toronto, New York, projets data.gov américain, anglais ou encore piémontais, ... Cette émergence institutionnelle ouvre une opportunité politique aux pays, comme la France, qui n'ont pas encore rejoint le mouvement. Encore faut-il pour cela ne pas réduire cette démarche à de simples gadgets politiques. Au delà des pures positions de principe, l'OpenData doit respecter certaines règles pour être réellement source d'innovation sociale, politique et économique. Pour faire émerger des usages innovants, la question des licences libres est un point clé. Des initiatives françaises sous influence commerciale Ainsi en France, une administration nationale, l'APIE, est chargée d'organiser le recensement des données publiques. Ce travail titanesque ...

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lundi 26 avril 2010

Samedi 24 avril, tout juste 3 ans après l'adoption de la directive INSPIRE, l'Open Knowledge Foundation organisait l'OKCon 2010 à l'University of London : partage des connaissances, licences libres de contenu et promotion de l'OpenData étaient au programme de cette 5ème édition. Les 12 derniers mois ont été très riches en Grande-Bretagne. Du nouveau site du Parlement au puissant data.gov.uk, sans oublier le très récent OrdnanceSurvey, la situation politique est très favorable au mouvement des données libres, et les principaux candidats aux élections générales du 6 mai se sont engagés à poursuivre l'effort engagé par l'administration Brown. Le 22 mars 2010, le premier ministre évoquait ainsi une encourageante évaluation des coûts liés à l'effort engagé par son administration : « Plutôt que de laisser les fonctionnaires seuls auteurs et éditeurs [des services publics], nous allons ouvrir les données et les contenus pour que la ...

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lundi 12 avril 2010

« Un petit pas pour l'OpenData, un grand pas pour la France ! », telle fut notre première réaction à l'annonce de la publication par le Ministère de la Justice de la licence « Information Publique » librement réutilisable. Pour réaliser des projets comme NosDéputés.fr ou l'étude sur le rédécoupage électoral, l'accès non discriminant à des données publiques réutilisables est indispensable. Seul l'usage de licence permettant la réutilisation libre et gratuite de ces données peut permettre l'apparition de nouveaux projets innovants. Mais comme nous l'expliquions il y a quelques mois chez nos confrères anglais de l'Open Knowledge Foundation, cette culture de la donnée publique n'est malheureusement pas encore réellement intégrée au sein des administrations françaises. L'enthousiasme qui transparaissait dans notre formule a visiblement interrogé certains de nos lecteurs : alors que des licences libres garantissant à tous ...

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mercredi 3 mars 2010

Il est très difficile de connaître l'emplacement de tous les bureaux de vote. Nous nous en sommes aperçus lors de notre travail sur l'étude du redécoupage électoral. Le ministère de l'intérieur ne centralise pas ces données. Il s'agit pourtant d'informations nécessaires à notre travail citoyen. Le seul moyen de les obtenir : contacter les 36 000 mairies ou les 100 préfectures départementales. Nous avions donc décroché nos téléphones, et contacté une quarantaine de villes et préfectures pour obtenir les adresses des 1 400 bureaux de vote impliqués dans le redécoupage. Une fois le bon interlocuteur identifié, le défi consiste à obtenir le document recensant les adresses des différents bureaux de vote. De la liste manuscrite dictée par téléphone au document scanné de travers, les cas de figure sont nombreux ! Et il faut ensuite tirer des documents ainsi obtenus les données utiles dans un format structuré : extraire les ...

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lundi 22 février 2010

« Utiliser Twitter sans accès à Internet et munis seulement de papier et de crayons » Voilà le défi que nous ont lancé les services de l'Assemblée en refusant l'accès aux tribunes presse à notre partenariat avec le site d'informations LePost.fr. La richesse du projet de loi LOPPSI nous semblait une bonne occasion d'informer via Twitter sur le déroulement d'un débat parlementaire. Mais comment nous organiser alors que, sans accréditation, nous ne pouvions avoir sur nous ni téléphone, ni ordinateur ? La solution que nous avons trouvée : avoir de bonnes jambes ! Nous avons donc assisté aux 26 heures de débats depuis les tribunes du public, comme le font de nombreux citoyens chaque jour. Dès qu'une information retenait notre attention, nous rédigions un message sur du papier. Tous les quarts d'heure, alors que l'un d'entre nous restait en tribunes pour ne rien rater du débat, l'autre en sortait avec ses notes et dévalait les escaliers jusqu'aux ...

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mardi 9 février 2010

Comment donner envie aux citoyens de suivre les travaux parlementaires ? Comment recréer un lien entre l'activité parisienne des députés et leurs électeurs ? Voilà les questions que nous nous posons souvent à Regards Citoyens. Nous pensons que des projets de lois aussi riches que la LOPPSI sont de bonnes occasions d'exercer cette pégagogie. Ce texte traite à la fois d'Internet, de scanners corporels, de vidéo-surveillance, de police municipale, d'espions, de la presse ou encore des entreprises spécialisée dans l'intelligence économique. Il suscite donc réticences et résistances, mais aussi enthousiasme voire fantasmes. Les débats seront certainement animés et donnent donc une bonne occasion pour innover dans le traitement de l'actualité parlementaire. C'est pourquoi nous avons accepté de nous associer avec LePost.fr et proposer une plateforme innovante autour de ce texte. Nous avons donc d'abord développé Simplifions la loi 2.0 pour le texte de loi de ...

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lundi 1 février 2010

Cet état de l'art a été initialement publié en anglais sur le site de l'Open Knowledge Foundation, le 20 janvier 2010. L'OKFN est une organisation anglaise en pointe sur l'OpenData. Elle est notamment à l'origine du projet WhereDoesMyMoneyGo.org, de l'OpenDefinition pour des standards de données ouvertes et du registre de données participatif CKAN. Ce registre, en cours de traduction dans plusieurs pays européens, est repris par le gouvernement anglais pour l'architecture de son projet data.gov.uk. La France traîne des pieds… Aucun doute possible : pour ce qui est d'ouvrir ses données, la France est largement en retard par rapport à de nombreux pays. Pourtant si fière de son modèle démocratique, la France a longtemps traîné des pieds pour rejoindre le mouvement de l'OpenData. Le premier OpenDataCamp organisé à Paris en décembre dernier illustre bien que les choses peuvent changer. Alors que les États-Unis et le Royaume-Uni ont énormément avancé ...

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mercredi 13 janvier 2010

Dans un communiqué daté du 13 janvier, le président Accoyer a réagi à notre initiative en confirmant que le règlement serait bien appliqué. « Lorsque nous avons lancé notre étude sur les sanctions financières, rien ne permettait de savoir si le règlement serait appliqué un jour. Le fait que la présidence réagisse aussi rapidement valide notre démarche ! » déclare Benjamin Ooghe, co-fondateur de NosDéputés.fr. Alors que le nouveau règlement a été adopté en juin par l'ensemble des députés, nous apprenons qu'il n'est appliqué qu'à partir du mois de décembre. Selon notre étude ce sont donc 11 députés qui devraient faire l'objet de pénalités individuelles de 353 euros avec cette première série de sanctions : Mme Barèges et MM. Abelin, Bianco, Brochand, Ferry, Hamel, Le Guen (Jacques), Roman, Trassy-Paillogues, Vauzelle et Villain. La présidence explique par ailleurs avoir défini des modalités précises d'application de ...

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lundi 11 janvier 2010

La session 2009-2010 voit l'application du nouveau règlement de l'Assemblée nationale : parmi les nouvelles dispositions, on trouve la menace de sanctions financière pour les députés insuffisamment présents en commission. La perspective de possibles économies pour le Palais Bourbon ? Après trois mois d'application, nous avons voulu évaluer l'impact de cette nouvelle disposition sur l'agenda des députés. A l'aide des données dont nous disposons sur NosDéputés.fr, ce sont, selon nos calculs, 25 433 € au total qui pourraient être retenus de ce que perçoivent 42 députés (Consulter la liste). Que dit concrètement cette règle ? L'alinéa 3 de l'article 42 du règlement, inséré le 13 mai 2009 par un amendement de Jean-Luc Warsmann, stipule précisément : « Au-delà de deux absences mensuelles [...], chaque absence d’un commissaire à une commission convoquée, en session ordinaire, lors de la matinée [du mercredi], donne lieu à une ...

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jeudi 7 janvier 2010

Après trois mois d'un agenda très chargé qui a vu l'adoption de 23 textes et près de 500 heures de débats plus ou moins consensuels, le Sénat a fini l'année la veille de Noël. Le 23 décembre au soir, la Haute-Assemblée s'est mise au repos pour deux semaines et demie de « trêve des confiseurs ». C'est du moins ce que nous croyions avant de recevoir ce mercredi une lettre du directeur de cabinet de la présidence datée du lundi 4 janvier : la réponse à notre courrier du 16 décembre. Suite au vote contesté d'un amendement ayant entraîné le rejet temporaire du projet de redécoupage électoral, nous avions en effet écrit au Président Larcher pour lui demander d'accéder aux documents qui permettraient de vérifier la conformité de ce scrutin public avec le règlement du Sénat et l'article 27 de la Constitution. Malheureusement, au vu de la finesse de l'enveloppe, il était clair que la réponse ne contenait pas la centaine de justifications de délégations ...

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